Son premier cri de vie, c’est le jour de Tchernobyl qu’elle l’a poussé. Le scénario est posé : Kloé Lang, c’est la voix, celle qui fait jaillir la pulsion de vie dans un décor fait d’incertitudes et de heurts. Celle qui affirme le désir de faire sur-vivre la beauté, la douceur et l’humour dans des émotions-catastrophes.
Looper, claviers, omnichord et autres jouets, Kloé invente sa langue et crée des paysages subtils et poétiques. Avec une voix vibrante à la Barbara et une pointe d’électro organique héritée de Cocorosie, ses textes se susurrent, se déploient ou se scandent pour chercher une forme de consolation. Et si parfois un clavier se perd au fond de l’eau, que des voix de sirènes émergent c’est que Kloé aimerait vivre dans un film japonais de Naomi Kawase.
Avec son premier EP "ce que la nuit", Kloé, lucide mais rêveuse, tente de se réconcilier avec le monde.